FICTIONS CARTOGRAPHIQUES

Les cartes constituent un socle phénoménologique concret pour la mémoire et l’errance poétique, que l’expérience de terrain va mettre à l’épreuve. Les cartes matérialisent un premier temps virtuel de désir et de fantasmes préalables à la rencontre avec le milieu. Ces graphiques contextualisent l’expérience sensorielle et sonore (à venir où ayant déjà eu lieu), l’exploration et ses ramifications possibles avec les processus entropiques à l’œuvre.

Ce corpus se construit comme un carnet de bord, un atlas conjointement résonnant avec le travail musical et trouve sa source dans le roman inachevé de René Daumal, Le Mont Analogue et dans les Lignes d’Erre de Fernand Deligny, expressions entropiques des états psychiques et des réflexions poétiques au fil des mouvements en va-et-vient (à la manière de boustrophédons) pour retranscrire l’espace du commun, hors du langage.

« Raconter le monde, c’est raconter comment on entend le modifier. Les récits sont déjà la lutte, et la lutte a besoin de récits. »
Wu Ming

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